18ème et 19ème jour
Non, nous ne nous sommes pas fait attaquer par une galette bretonne, ni par une huitres géante, ni par un troupeau de kouign aman, c'était juste un problème technique avec notre fournisseur SFR qui cela dit en passant, a bien assuré depuis. De plus, pour le moment, sans passé notre temps dans des grosses villes, il nous assure une bonne connection et grâce à cela, une communication entre nous tous bien sympathique.
Après une soirée avec nos deux nouveaux amoureux de Regnéville, nous avons passé une nuit un peu agitée sur les bord de la D155. La nuit, les conducteurs voient moins la mer alors forcément, ils accélèrent !!! C'était un peu comme si on roulait sauf qu'on ne roulait pas...à chaque passage de véhicule, la roulotte tanguait, un vrai bateau !
En fin de matinée, juste avant, de partir, une habitante d'Hirel est venue nous voir; elle était tellement heureuse de voir des chevaux dans les herbus et une roulotte comme autrefois dans les cirques. Elle semblait nostalgique et tellement admirative. Sa réaction était un peu différente de celle des autres personnes rencontrées jusque là. Michelle-Gaëlle Contin nous a offert son livre: "Gens de la Baie" en marchant à côté de nous sur quelques mètres alors que nos chevaux faisait leur premier effort du jour; en le lisant depuis, je comprends mieux ce qu'elle a pu ressentir en nous voyant. Je me permets de la saluer et de la remercier par l'intermédiaire de ce blog.
Après une dure montée pour H&N, nous sommes arrivés dans le bourg de Saint-Méloir-des-Ondes où les propriétaires et voyageurs du resto "sur le pouce" nous ont chaleureusement accueilli en offrant un coup à boire à chacun de nous, bien assoiffés et encore un peu essoufflés par la côte !
Nous avons bien discuté, partagé nos souvenirs de voyage passé et à venir et nous sommes donné rendez vous ailleurs, un peu plus loin ou peut-être à l'autre bout du monde.
Après un passage dans notre pompe essence à nous (Gamm vert) pour faire le plein de granulés floconnés, les corn-flakes du matin d'Hercule et Nox, nous avons trouvé un joli champ et le petit bord de route qui va avec. Accueil encore chaleureux des voisins et du propriétaire du pré: des histoires, des questions-réponses et deux chou-fleurs, de l'eau de pluie du récupérateur, 12 oeufs et de la ciboule pour les sandwichs !
Ce soir, nous sommes à La Ville-ès-Nonais, village calme équipé d'un bar-tabac, d'une boulangerie aux palmiers délicieux et d'un joli chemin de terre pour nous accueillir. Il y a aussi un pré déserté à cet époque de l'année, un robinet d'eau dans la cour de deux vieux bretons généreux, un chêne avec quelques branches mortes pour la flambée du matin et pour refaire le Y qui maintient les brancards bien droits à l'arrêt et un mariage qui pour le moment nous fourni un bruit de fond pas désagréable (j'adoooooooore les mariages, ça a toujours été et j'espère que ce le sera toujours).